Performerz : le projet photo sportswear d'Emma Cortijo

INTERVIEW

Thomas App

7/11/20255 min read

De la scène à la salle, Emma Cortijo présente son nouveau projet Performerz. Depuis quelques semaines elle partage sur son compte Instagram une série photographique avec Perseo, Aloïse Sauvage, & Camille Mezerette. Rencontre avec Emma Cortijo, autour d'un café frappé.

Thomas App Content de te retrouver dans Coffee Shot ! Depuis l’épisode du podcast tu as bossé sur de nombreux projets, si tu faisais un petit previously dans la vie d’Emma Cortijo ?

Emma Cortijo Hello ! Trop contente aussi d’être de retour, merci pour l’invitation ! Oh wow, alors il s’en est passé des choses... j’ai continué de bosser dans la musique en travaillant avec des artistes que je connaissais déjà ou de nouvelles rencontres, j’ai donc pu développer le côté “réalisation de clip”, c’était de très bonnes expériences.

J’ai été aussi jury pour le tremplin musical Pernod Ricard Music Live, et j’ai fais un report photo/vidéo des 24h du Mans. Puis pleins d’autres occasions, report, concert, projet très créatifs, sont tombés c’était une année vraiment très inspirante sur plein de points.

Thomas Est ce que tu peux nous parler de ton projet Performerz ?

Emma C’est un projet photo & vidéo, sur le sportswear, mais surtout axé sur l’aspect “performance artistique” qui me tient énormément à cœur et me touche. J’avais envie de m’amuser avec des clins d’oeil de sport plus “classique” mais en y apportant une touche sexy, cunt et décalé, avec un casting très fort pour appuyer ma vision.

Thomas Qu’est ce qui t’as poussé à faire Performerz ?

Emma Performerz c’était un peu comme une pulsion, dans le sens où, Janvier 2025 je fais quelques RDV avec des prods, plutôt pour de la vidéo mais je manifeste sans cesse mon envie de développer le côté mode, mais pas mode classique, quelque chose qui s’apparente plutôt à du sportswear. C’est des campagnes et/ou édito qui m’ont toujours impressionné et parlé visuellement, c’est créatif, plus libre et fun que les shoot fashion/luxe que je vois passer et je comprend que ça me plaît. Du coup j’ai envie qu’on me propose ce genre de jobs/opportunités, sauf que les mois passent et ça met du temps, c’est normal mais moi j’ai commencé à avoir pleins d’images en tête à tester, et je me dis un soir : (à part l’aspect économique) qu’est ce qui m’empêche de faire le shoot que je veux ? Donc je me mets à travailler sur le projet, et à me rendre compte que, en vrai c’est pas infaisable, c’est un investissement sur le long terme. Voyons ce que ça donne !

Thomas Depuis ton court-métrage pour le Nikon Film Festival, tu as collaboré avec un grande équipe comment s’est passé le tournage ?

Emma C’était vraiment hyper fluide, j’étais très émue et reconnaissante. Toutes ces personnes sont des amis.es, que j’ai soit croisé dans mon cercle perso, soit dans le cadre de tournages ou projets. J’avais donc une confiance aveugle en tout le monde, ça me permettait de déléguer et être super efficace et de voir tout le monde super investi que ce soit le jour J ou pendant la prépa lors de réunion, c’était vraiment fort. J’étais dans un cadre idéal pour créer et si je le pouvais je ferais toutes mes prods ainsi.

Thomas Connaissant ton parcours photo en musique, on dirait qu’il y a un lien dans ce projet entre performance artistique et physique / sportive ?

Emma Il y a un lien, pour créer ce concept j’ai été inspirée par pas mal de musiques, ça m’a aidé à rester dans une directive assez claire et ne pas trop baver. Pour moi la musique, ça crée un mood ou le renforce, car quand on prépare un projet on a beaucoup de références visuelles, ce qui est déjà clair, mais avoir ensuite quelque chose à l’oreille ça donne un rythme précis, une couleur au projet. Je le ressens beaucoup comme ça. Puis je pense que dans ma pratique il a quelque chose d’assez organique qui se développe dans le sens ou j’aime shooter dans le mouvement. Parfois j’ai des poses précises et c’est millimétré, mais souvent c’est des choses prises entre deux changement de position ou parfois quand la.le mannequin refait ses lacets, j’aime la surprise et l’accident comme en concert, on le contrôle pas et on doit s’y adapter.

Thomas Finalement dans Performerz j’ai l’impression que tu mets en avant les différentes figures de femmes sportives dans un monde quasi exclusivement masculin ?

Emma Pour le casting c’est vrai que je voulais m’accompagner de femmes et figures queer, parce que ce sont des sujets qui me touchent de près, et parce que j’ai besoin de me sentir concernée par ce que je shoote. Mon propos n’aurait pas été le même avec un homme blanc hétéro champion d’athlétisme. Tout comme dans mon équipe, j’ai besoin d’avoir une team qui me rend confortable et donc de travailler avec une équipe mixte, voir une majorité de femmes.

Thomas Pour finir, qu’est ce que tu commandes quand tu vas dans un Coffee Shop après le sport ?

Emma Alors, je fais du sport plutôt tard, je suis plutôt team “je fais la fermeture”, mais imaginons que je sois matinale (même si c’est impossible), je suis très iced café latte double shot d’expresso lait d’avoine et sirop de vanille. Oui, c’est long comme commande ! (Rires)

Retrouvez l'intégralité du projet Performerz sur le compte Instagram de Emma Cortijo